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Communication Officielle
Lundi 14 février 2022, 18h00  (il y a 26 mois)

Michelin: Le Groupe réalise un résultat opérationnel des secteurs de 2 966 millions € et retrouve son niveau de marge de 2019 à 12,5 %, démontrant à nouveau sa solidité et la résilience de son modèle d’affaires.

Clermont-Ferrand, le 14 février 2022

COMPAGNIE GÉNÉRALE DES ÉTABLISSEMENTS MICHELIN

Le Groupe réalise un résultat opérationnel des secteurs de 2 966 millions € et retrouve son niveau de marge de 2019 à 12,5 %, démontrant à nouveau sa solidité et la résilience de son modèle d’affaires.

  • Les ventes progressent de 16,3 % à 23 795 millions € et le résultat opérationnel des secteurs s’établit à 2 966 millions €, soit 12,5 % des ventes :
    • Progression des volumes pneus de 11,8 % et des ventes hors pneu de 7,7 %,
    • Mix activités Première monte / Remplacement très favorable dans le segment Automobile, gains de parts de marché 18 pouces et plus confirmant le leadership d’innovation technologique du Groupe,
    • Pilotage dynamique des prix sur les activités non indexées s’appuyant sur la puissance de la marque et permettant de compenser les facteurs d’inflation,
    • Activités de spécialités davantage pénalisées par les pénuries de main d’œuvre, les tensions liées à la logistique et l’inflation.
  • Le cash flow libre avant acquisitions s’élève à 1,5 milliard €, soit 1,8 milliard € de cash flow libre structurel1 retraité de l’inflation des matières premières.
  • À fin 2021, la performance du Groupe est en ligne avec les ambitions 2030 du plan Michelin in Motion sur les trois piliers People, Profit, Planet :
    • Progression du taux de féminisation du management à 28,9 %,
    • Poursuite de l’intégration des sociétés acquises avec 41 millions € de synergies additionnelles, portant le montant des synergies à 122 millions € sur un rythme annuel,
    • Poursuite du déploiement des plans de simplification et de compétitivité,
    • Rentabilité des capitaux employés de 10,3 %,
    • Renforcement des engagements environnementaux avec la signature de Race to zero.
  • Résultat net de 1 845 millions € en hausse de 1 220 millions € et proposition d’un dividende de 4,50 € par action.
  • Florent Menegaux, Président, a déclaré : « MICHELIN a réalisé en 2021 de très bons résultats dans des conditions extrêmement difficiles, tout en maintenant la priorité donnée à la protection de ses employés. Je souhaite chaleureusement remercier les équipes de notre Groupe, qui relèvent au quotidien les nombreux défis auxquels nous faisons face. Fidèles à notre volonté de partager la valeur créée, nous reconnaissons leur engagement dans ce contexte exceptionnel, notamment à travers une augmentation substantielle des rémunérations variables. Avec ces résultats, notre Groupe démontre une nouvelle fois sa solidité et sa résilience. Nous envisageons avec confiance la poursuite du déploiement de notre stratégie Michelin in Motion. »
  • Perspectives 2022 :

En 2022, dans un contexte qui reste encore très perturbé, les marchés Tourisme camionnette devraient afficher une évolution comprise entre 0 % et  4 % sur l’année, les marchés Poids lourd une croissance entre 1 % et 5 % et les marchés des Activités de spécialités une hausse comprise entre 6 % et 10 %.

Dans ce scénario marché, hors nouvel effet systémique lié au Covid-192, Michelin a pour objectif un résultat opérationnel des secteurs annuel supérieur à 3,2 milliards € à parités constantes3 et un cash flow libre structurel supérieur à 1,2 milliard €.


(en millions €)
202120202019
Ventes 23 79520 46924 135
RÉsultat opÉrationnel des secteurs 2 9661 8783 009
Marge opÉrationnelle des secteurs 12,5 %9,2 %12,5 %
Automobile
et distribution associÉe  
13,7 %8,3 %11,1 %
Transport routier et
distribution associÉe  
9,6 %5,6 %9,3 %
ActivitÉs de spÉcialitÉs et
distribution associÉe
13,0 %14,8 %18,7 %
Autres produits et charges opÉrationnels189- 475- 318
RÉsultat opÉrationnel2 7771 4032 691
RÉsultat net 1 8456251 730
RÉsultat net par action10,31 3,52 €9,69 €
Dividende par action4,5052,30 €2,00 €
EBITDA des secteurs4 7003 6314 763
Investissements hors acquisitions1 7051 2211 801
Endettement net2 7893 5315 184
Ratio d’endettement net18,6 %28,0 %39,2 %
Provision pour avantages au personnel diffÉrÉs3 3623 7003 873
Cash flow libre11 3572 0041 142
Cash flow libre structurel21 7932 0101 615
ROCE310,3 %6,0 %10,0 %
Effectif inscrit4124 760123 600127 200

1Cash flow libre : Flux de trésorerie sur activités opérationnelles moins les flux de trésorerie sur activités d’investissement retraités des flux de trésorerie nets sur les actifs financiers de gestion de trésorerie et de garantie d’emprunts.

2Cash flow libre structurel : cash flow libre avant acquisitions, ajusté de l’effet de la variation des cours de matières premières sur les comptes clients, les comptes fournisseurs et les stocks.

3 Pour le calcul du ROCE, sont ajoutés au résultat opérationnel des secteurs l’amortissement des actifs incorporels acquis ainsi que le résultat des sociétés mises en équivalence. Le ROCE est calculé après impôts, sur la base d’un taux standard de 25 %.

4 Fin de période.

5 Dividende soumis à l’approbation lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 13 mai 2022.

Incidence du COVID-19 sur l’activité du Groupe en 2021

L’année 2021 a marqué la transition d’un état de choc soudain et d’une économie mondiale soutenue par les États et les Banques Centrales à un état de possible « new normal », auquel le groupe MICHELIN a su s’adapter grâce à la force de ses actifs et un engagement constant de ses équipes.

Dans la continuité des actions mises en place en 2020, le Groupe a maintenu ses efforts en 2021 sur ses deux priorités : protéger la santé et la sécurité de ses salariés et partenaires, et tout mettre en œuvre pour assurer la pérennité de ses activités.

Le Groupe a veillé à strictement respecter les directives nationales ou locales relatives au télétravail, garantissant à tous les salariés concernés les moyens de remplir leur mission à distance. Au-delà de la crise Covid-19, dans les métiers où cela est possible et dans le respect des législations locales, MICHELIN a proposé à ses salariés, sur la base du volontariat, de contractualiser sur la durée le recours occasionnel ou régulier au télétravail, par le biais d’accords pluriannuels signés avec les organisations syndicales.

Au-delà des restrictions ponctuelles de la mobilité ayant impacté les ventes, les conséquences de la crise Covid-19 ont significativement pénalisé les activités du Groupe en 2021.
Les chaînes d’approvisionnement ont été désorganisées, en raison, en premier lieu, de fortes tensions dans le transport maritime. Le fort redémarrage de la demande mondiale associé à une raréfaction de l’offre de transport (de nombreux armateurs ayant mis à profit la baisse d’activité de 2020 pour initier le renouvellement de leur flotte) et à la fermeture de certains ports pour cause de Covid-19 a entraîné d’importants ralentissements sur la chaîne logistique, pénalisant les approvisionnements en matières premières ainsi que la capacité du Groupe à expédier au départ de certaines de ses usines.
L’année 2021 a également été marquée par une pénurie de main d’œuvre qui a impacté les activités industrielles du Groupe ainsi que celle de ses fournisseurs. Si le soutien financier des États a pu différer temporairement le retour à l’emploi, il est possible aussi que, de manière plus structurelle, certains changements sociétaux liés au Covid-19 aient généré un nouveau rapport au travail qui pourrait expliquer ces difficultés à recruter.
Michelin a ainsi su opérer tout au long de l’année en faisant face à de profondes perturbations, traduisant la solidité et l’efficience de ses procédures de business continuity, notamment au regard du risque de non-continuité des activités industrielles et du risque de rupture d’approvisionnement.
Enfin, le fort rebond de la demande mondiale sur 2021 a entrainé une augmentation très significative du prix des matières premières et de l’énergie, à laquelle s’ajoute la très forte hausse des coûts logistiques. Sur la totalité de l’année 2021, le Groupe a ainsi fait face à environ 1,2 milliard € de coûts supplémentaires, entièrement compensés par ses efforts de productivité, son pilotage des prix et un enrichissement du mix produit.

Le cycle inflationniste et les perturbations de la supply chain ne remettent pas en cause les orientations stratégiques de MICHELIN et les moyens mis en œuvre pour les déployer. Convaincu de la pertinence de son modèle stratégique, le Groupe s’est renforcé durant la crise et réaffirme que sa vision « Tout durable » constitue la clé de voûte de sa performance future.

Évolution des marchés de pneumatiques

  • Tourisme camionnette
 

2021/2020
(En nombre de pneus)
Europe
Ouest
&
centrale*
 

CEI
AmÉrique du Nord
&
centrale
AmÉrique du Sud 

Chine
Asie
(hors Inde& Chine)
Afrique Inde Moyen-OrientTotal
 

Première monte

 

Remplacement
 

%

 

 10 %
 

 6 %

 

 15 %
 

%

 

 14 %
 

 12 %

 

 27 %
 

 3 %

 

 3 %
 

 2 %

 

 5 %
 

 16 %

 

 1%
 

 2 %

 

 11 %


 

4ème trimestre
2021/2020
(En nombre de pneus)
Europe
Ouest
&
centrale*
 

CEI
AmÉrique du Nord
&
centrale
AmÉrique du Sud 

Chine
Asie
(hors Inde& Chine)
Afrique Inde Moyen-OrientTotal
 

Première monte

 

Remplacement
 

- 27 %

 

 3 %
 

- 18 %

 

 2 %
 

- 17 %

 

- 7 %
 

- 16 %

 

- 1 %
 

- 4 %

 

- 4 %
 

- 10 %

 

 2 %
 

- 30 %

 

%
 

- 14 %

 

- 1 %

* Y compris Turquie

Le marché mondial des pneumatiques Tourisme camionnette, Première monte et Remplacement, est en croissance de 9 % en unités sur l’ensemble de l’année 2021, et reste inférieur de 4 % au marché de 2019.

  • PremiÈre monte

En Première monte, après un premier semestre en forte croissance (  28 %) dû aux effets de base (arrêt des usines des constructeurs automobiles au premier semestre 2020) la demande de pneumatiques a été fortement impactée au deuxième semestre par la pénurie de semi-conducteurs au niveau mondial (- 17 %). Après un fort recul au troisième trimestre (- 19 %), la demande reste en retrait de 14 % au quatrième trimestre, à la suite d'une amélioration relative de la pénurie de semi-conducteurs en Amérique du Nord et en Chine.

À fin 2021, le marché de la Première monte reste en recul de 15 % par rapport à 2019.

L'ensemble des régions a bénéficié de bases de comparaison favorables au premier semestre tout en étant touchée par la pénurie mondiale de semi-conducteurs au deuxième semestre. À fin 2021, seule la Chine a pratiquement retrouvé une demande égale à celle de 2019 (- 1 %). Le reste de l'Asie est en recul de 17 %, l'Amérique du Nord de 21 % et l'Europe occidentale de 27 %.

  • Remplacement

Après un premier semestre où le marché mondial du Remplacement a augmenté de 27 % sur des bases de comparaison très favorables, la demande mondiale a été stable au deuxième semestre par rapport à l'année précédente.

À fin 2021, le marché mondial a retrouvé son niveau de 2019.

En Europe (hors CEI), après un premier semestre en fort rebond (  22 %), et un troisième trimestre en léger recul (- 2 %), la demande de pneumatiques progresse de 3 % au quatrième trimestre. Sur l'année, la demande est en progression de 10 % par rapport à 2020. Le quatrième trimestre a été marqué par le dynamisme des marchés en France (  8 %) et en Allemagne (  6 %), ainsi qu'en Europe centrale. Le Royaume-Uni affiche un recul de 10 % s'expliquant par le fort stockage de la distribution observé au quatrième trimestre 2020, avant l'entrée en vigueur du Brexit au 1er janvier 2021. Les marchés espagnol et italien sont en léger recul, respectivement de – 2 % et – 3 %. À fin 2021, le marché est proche de son niveau de 2019 dans la plupart des pays, à l'exception de la Turquie (  19 %) et de l'Italie (- 10 %).

En CEI, après un premier semestre en fort rebond (  21 %), la demande reste dynamique sur le deuxième semestre (  10 %). À fin 2021, le marché progresse de 15 % par rapport à 2020 et dépasse légèrement son niveau de 2019 (  2 %).

En Amérique du Nord et centrale, après neuf mois avec une demande très élevée - due notamment aux effets de base et à la reconstitution des stocks dans la distribution (  23 % à fin septembre par rapport à 2020,  7 % par rapport à 2019), la demande au quatrième trimestre est en recul de 7 %, sachant que fin 2020, les spéculations autour de la mise en place de droits de douanes aux États-Unis sur les pneus importés de Corée du Sud, Thaïlande, Vietnam et Taïwan avaient conduit à un stockage de la distribution. À fin 2021, avec une croissance de 14 % sur l'année, le marché termine 4 % au-dessus de son niveau de 2019.

En Amérique du Sud, la demande a été en forte hausse (  39 %), sur les neuf premiers mois. (En 2020, les marchés ont été affectés par le Covid-19 jusqu’au troisième trimestre). Au quatrième trimestre, la demande est stable par rapport à l'année précédente. À fin 2021, avec une croissance de 27 % sur l'année, le marché se situe légèrement au-dessus de son niveau de 2019 (  2 %).

En Chine, après un rebond de 15 % au premier semestre - porté par des effets de base très favorables sur le premier trimestre - la demande est en ligne avec 2019 au deuxième semestre. Elle affiche toutefois un recul de 7 % par rapport à la même période en 2020 qui avait connu un rebond particulièrement fort en sortie de confinement (  8 %). À fin 2021, le marché est en croissance de 3 %, légèrement en-dessous de son niveau de 2019 (- 2 %).

En Asie (hors Chine et Inde), après un premier semestre avec un rebond de la demande de 13 % et un troisième trimestre fortement impacté par le Covid-19 (- 5 %, dont – 42 % en Thaïlande, - 38 % au Vietnam et – 14 % en Indonésie), le quatrième trimestre affiche une légère croissance de 2 %. À fin 2021, le marché est en croissance de 5 % par rapport à 2020, mais reste très en-deçà de son niveau de 2019 (- 6 %).

En Afrique, Inde, Moyen-Orient, le premier semestre a été marqué par un fort rebond de la demande (  36 %, dont  64 % en Inde) sur des bases de comparaison très favorables. Après un troisième trimestre en progression de 6 %, la demande est stable au quatrième trimestre. À fin 2021, le marché est en croissance de 17 %, soit un retrait de 3 % par rapport à 2019.

  • Poids lourd (radial & bias)
 

2021/2020
(En nombre de pneus)
Europe
Ouest
&
centrale*
 

CEI
AmÉrique du Nord
&
centrale
AmÉrique du Sud 

Chine
Asie
(hors Inde& Chine)
Afrique Inde Moyen-OrientTotal
 

Première monte

 

Remplacement
 

 25 %

 

 12 %
 

 20 %

 

 3 %
 

 25 %

 

 21 %
 

 35 %

 

 19 %
 

- 16 %

 

- 7 %
 

 16 %

 

 6 %
 

 28 %

 

 11 %
 

- 2 %

 

 7 %


 

4ème trimestre
2021/2020
(En nombre de pneus)
Europe
Ouest
&
centrale*
 

CEI
AmÉrique du Nord
&
centrale
AmÉrique du Sud 

Chine
Asie
(hors Inde& Chine)
Afrique Inde Moyen-OrientTotal
 

Première monte

 

Remplacement
 

 4 %

 

%
 

 14 %

 

 12 %
 

 6 %

 

 4 %
 

 8 %

 

%
 

- 49 %

 

- 28 %
 

 11 %

 

 2 %
 

- 12 %

 

 7 %
 

- 30 %

 

- 7 %

* Y compris Turquie

Pour l’activité Poids lourd, le marché, en nombre de pneus neufs, est en progression de 4 % à fin décembre 2021. Les marchés sont en progression dans toutes les régions à l'exception de la Chine (- 11 %), pénalisée par une demande exceptionnelle en 2020, en anticipation de l'entrée en vigueur de la norme China 6.

  • PremiÈre monte

En Première monte, le marché mondial, en nombre de pneus neufs, recule de 2 % par rapport à fin 2020, en ligne avec le marché de 2019 (  1 %). Ces chiffres masquent une forte disparité entre la Chine et les autres régions.

En Europe (hors CEI) et dans les Amériques, la forte reprise de l'activité économique, ainsi que la pénurie de chauffeurs ont incité les flottes à renouveler massivement leur parc. Dans ces régions, les marchés affichent une forte progression sur l'année :  25 % en Amérique du Nord et en Europe,  35 % en Amérique du Sud.

À fin 2021, le marché en Europe retrouve son niveau de 2019 (  2 %), alors que la demande en Amérique du Nord reste sensiblement inférieure (- 10 %) à 2019, année exceptionnellement dynamique.
En Chine, après un premier trimestre en très fort rebond (  88 %), la demande a été pénalisée par des bases de comparaison très défavorables liés aux achats massifs d'anticipation réalisés en 2020 avant l'entrée en vigueur de la norme China 6.

À fin 2021, le marché est en recul de 16 % sur l'année, mais reste néanmoins supérieur de 11 % au marché 2019.

Dans le reste du monde, les marchés 2021 sont dynamiques (  16 % en Asie hors Chine et  28 % en Afrique Inde Moyen-Orient), mais ne rattrapent pas leur niveau de 2019 (- 16 % en Asie hors Chine, - 34 % en Afrique Inde Moyen-Orient).

  • Remplacement

En Remplacement, après un fort rebond (  25 %) au premier semestre sur des bases de comparaison favorables, la demande est en recul de 6 % au deuxième semestre. À fin 2021, le marché est en progression de 7 % mais reste en retrait de 3 % par rapport à 2019. Ces chiffres masquent une forte disparité entre la Chine et les autres régions.

En Europe de l’Ouest et centrale, après un fort rebond au premier semestre (  28 %),                              la demande est stable au deuxième semestre, dynamique en Allemagne (  12 %) et dans les pays nordiques (  19 %), stable en France et en Espagne et en recul en Europe centrale (- 7 %).

À fin 2021, le marché est en progression de 12 % par rapport à 2020, et de 9 % par rapport à 2019 (dont Turquie  18 %).

En Amérique du Nord et centrale, la demande reste très dynamique au second semestre (  9 %), après un rebond de 35 % au premier semestre.

À fin 2021, porté par la forte reprise économique, le marché est en hausse de 21 % par rapport à 2020, et de 18 % par rapport à 2019.

En Amérique du Sud, les marchés présentent une dynamique similaire à l'Amérique du Nord, avec un premier semestre en rebond de 33 % et une demande soutenue au deuxième semestre de 7 %. Soutenu par la forte reprise économique, le marché termine en hausse de 19 % par rapport à 2020, et de 10 % par rapport à 2019.

  • Pneumatiques de spÉcialitÉs
  • Mines : Sur l’ensemble de l’année, malgré les très fortes perturbations des chaînes logistiques mondiales, la demande de pneumatiques pour les mines de surface est en croissance, avec une accélération au second semestre.
  • Agricole et Construction : les marchés de pneumatiques pour véhicules agricoles s’affichent en forte hausse par rapport à 2020, avec une progression cyclique très forte de la Première monte. Les segments Construction et Infrastructure poursuivent leur forte reprise, plus accentuée en Première monte, le segment Infrastructure étant favorisé par la dynamique du secteur de la construction.
  • Deux-roues : malgré un milieu d’année pénalisé par le Covid-19 sur les marchés asiatiques, la demande du Deux-roues se maintient à un niveau soutenu dans l’ensemble des zones géographiques et des segments.
  • Avion : les marchés, dans un contexte très turbulent, rebondissent en ligne avec la reprise du trafic aérien, les vaccinations anti-Covid-19 et les réouvertures de frontières. Les segments Militaire et General Aviation affichent toujours une bonne résistance.
  • Bandes transporteuses : le marché des bandes transporteuses pour le secteur minier affiche des tendances contrastées. En Australie, la demande se redresse légèrement alors qu’elle avait subi les restrictions d’exportations de charbon vers la Chine, tandis que les activités Services et Ingénierie sont pénalisées par le Covid-19. En Amérique du Nord, le marché rebondit en fin d’année tant sur le secteur minier que sur le secteur industriel.
  • PolymÈres de spÉcialitÉ : ces marchés ont dans l’ensemble progressé, tirés par la reprise économique notamment dans les secteurs des infrastructures et de l’énergie.

Ventes et résultats 2021

  • Ventes

Sur l’année 2021, les ventes ressortent à 23 795 millions €, en progression de 16,3 % par rapport à 2020, sous l’effet des facteurs suivants :

  • Des volumes pneus en fort rebond (  11,8 %) dans un contexte de reprise soutenue de la demande sur tous les marchés pneumatiques. Les activités de Remplacement ont également bénéficié de la reconstitution de stocks des distributeurs tout au long de l’année.
  • Un effet prix pneu de  4,5 % soit 921 millions € : dans un contexte de forte inflation, le pilotage volontariste des prix sur les activités non indexées a permis au Groupe de compenser les éléments d’inflation propres à ces activités.
  • Un effet mix pneu positif de 1,6 %, soit  330 millions € : la chute de la production automobile consécutive à la pénurie de semi-conducteurs s’est traduite par un effet mix très favorable avec un poids supérieur des activités de Remplacement dans le segment Automobile. De plus, l’effet mix reflète le succès continu de la stratégie « Premium » de la marque MICHELIN et en particulier les gains de part de marché en pneu tourisme 18 pouces et plus.
  • La croissance des activités non pneu de  7,7 %, tirée par les activités de Fenner et de gestion de flotte.
  • L’impact négatif (- 1,9 %) des parités de change ; s’expliquant principalement par les performances relatives du dollar américain et de la livre turque par rapport à l’euro.
  • L’écart de périmètre (- 0,2 %) suite à la déconsolidation de Solesis et des activités d’impression, d’édition et de commercialisation des cartes & guides pour la France.
  • RÉsultats

Le résultat opérationnel des secteurs s’établit à 2 966 millions €, soit 12,5 % des ventes, contre 1 878 millions € et 9,2 % en 2020.

L’évolution du résultat opérationnel des secteurs s’explique principalement par :

  • Un effet périmètre de - 6 millions € traduisant la déconsolidation de Solesis et des activités d’impression, d’édition et de commercialisation des cartes & guides pour la France,
  • Un effet volume pneu de  1 389 millions € reflétant le fort rebond des volumes pneu de 11,8 % et une meilleure absorption des frais fixes,
  • Un fort effet prix-mix pneu de  1 251 millions € grâce à un pilotage prix volontariste des activités non indexées, à l’enrichissement continu du mix produit et à un mix activité favorable,
    • Un effet matières premières et coût de leur approvisionnement de - 574 millions €,
  • Un effet performance industrielle et logistique de - 622 millions €, reflétant notamment la forte inflation des coûts d’énergie et de logistique,
    • Une augmentation des SG&A pneu de 181 millions €, qui restent inférieurs à leur niveau de 2019,
  • Une amélioration de 13 millions € de la contribution au résultat opérationnel des secteurs des activités hors pneu,        
  • Un effet autre de – 46 millions €, comprenant notamment des coûts Covid-19 en diminution de 63 millions €,
    • Un effet défavorable des parités de - 136 millions €.
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